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Auteurs Messages
Heul
Mardi 8 Aperirel 638 à 14h19 dans le topic Les meilleurs Classe par Komchien.
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Ah, l'éternelle question de la meilleure classe. Pour ma part, chaque classe à son atout, certaines pour le pvm, d'autres le pvp, et la vraie valeur d'une classe se mesure dans le multi, les combats en 1 contre 1 sont assez monotones, le niveau peut jouer, comme l'équipement, l'acharnement qu'on a passé sur ce perso et la chance. Car ce n'est pas parce qu'on perd un combat contre quelqu'un qu'on perdrait à chaque fois.

Je garde cependant une préférence pour mon Ecaflip mais bon, c'est un cas à part^^.
Heul
Mardi 8 Aperirel 638 à 16h45 dans le topic Tsubata Legend : Commentaires et explications par Heul.
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Ouah merci, c'est gentil ça ^^
Heul
Mardi 8 Aperirel 638 à 16h48 dans le topic Tsubata Legend : Commentaires et explications par Heul.
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C'est possible de déplacer les commentaires ajoutés à l'histoire ici ? ^^' merci
Heul
Jeudi 10 Aperirel 638 à 09h02 dans le topic Tsubata Legend : Commentaires et explications par Heul.
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la suite à partir de lundi, j'essaierai de bien avancer dessus
Heul
Dimanche 13 Aperirel 638 à 23h33 dans le topic Poèmes ou tout simplement un petit mot... par satsu.
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Petit poème improvisé sur le bandeau "qui va si bien" à ma bien aimée. ( bandeau kalyptus )

Bandeau de rêve

Maîtriser fil et aiguise reste un art
Seuls quelques élus ont ce pouvoir
De leurs doigts délicats ils font des prouesses
Chapeau, manteau, tout ce qui nous intéresse
Mais c'est l'un deux qui a fait cette merveille
Un bandeau unique dôté d'une fleur éternelle

Ses pétales, éclatantes et son teint rosé
Mettent bien en évidence sa douce beauté
Il accompagne bien le bleu de tes yeux
Maintient et parfume tes si beaux cheveux
Resplendissante sous ce long bout de tissu
face à toi je m'affole, je me sens nu
Message édité par Heul Dimanche 13 Aperirel 638 à 23h38.
Heul
Lundi 14 Aperirel 638 à 15h10 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 7 : Douce traversée

Dès le lever du jour, nous nous dirigeons vers notre navire qui se remplit rapidement; Après quelques minutes d'attente, nous parvenons à y entrer et à rejoindre notre cabine. Elles sont plutôt pas mal, pour ce qui est du contenu et du confort. Il y a même des vêtements à disposition, probablement pour la soirée. Une fête est organisée avec de nombreux buffets, musiques et tout ce qu'il faut. Je n'ai pas vraiment la tête à ça mais Kaiser semble ravi.

Je décide d'attendre le départ sur le pont, tandis que Kaiser s'allonge de nouveau, prêt à se reposer encore un peu.


Kaiser : Je vais reprendre encore un peu de forces, que comptes-tu faire ?

Tsubata : Je vais un peu sur le pont, l'air me fera du bien.

Kaiser : A tout à l'heure alors, soit prêt pour la fête !

Il ferme les yeux avec un large sourire au visage alors que je quitte la chambre pour monter sur le pont. Je regarde l'horizon et le ciel azur qui nous survole, il ne semble y avoir aucune fin à cette large étendue d'eau, et pourtant il faut si peu de temps pour la traverser. Il y a peu de monde autour de moi mais je remarque qu'il y a vraiment tout type de personnes sur ce bâteau. A mes côtés se trouve un couple d'une quarantaine d'années, visiblement assez aisé, des enfants qui jouent ensemble, sous l'oeil attentif de leurs parents, des hommes assez costauds, probablement des mercenaires ou des soldats, et une dernière assez mystérieuse, totalement enveloppée dans un large manteau, le visage dissimulée sous une capuche.

Je continue de rêvasser, face à la mer, pensant uniquement aux bons souvenirs que j'ai vécu à Ambrosia, j'ai besoin d'y repenser, pour me donner du courage et un peu de moral. Mais bizarrement, j'attrappe de nouveux vertiges, et je tombe à terre, assis, alors que la dernière vision que j'ai avant de sombrer dans ce chaos habituel, est celle d'une personne s'approchant pour m'aider.


Je me relève dans la pénombre, celle de mon esprit, et face à moi se trouve encore cet être qui me ressemble. Je le distingue clairement maintenant, son regard est d'un rouge lumineux, dévoilant tant de choses. Haine, colère, calme, puissance, j'ai l'impression de ressentir une multitude de sentiments au travers de ses yeux. Il finit par s'approcher, le sourire aux lèvres. Je me sens totalement impuissant face à cet être. J'aimerai tant comprendre la signification de tout ceci.

??? : Nous nous retrouvons de nouveau Tsubata.

Tsubata : Où suis-je ? Et qui es-tu ?

??? : Tu as pourtant dû le comprendre, nous sommes dans ton esprit, ou subconscient si tu préfères, mais le principal, c'est que "je me réveillé" enfin.

Tsubata : Tu te réveilles ? Mais qui moi donc qui tu es ?

??? : Inutile, tu le sauras le moment venu, continue ta quête, libère l'ensemble de tes émotions, et un jour, tes questions auront leur réponse.

Un noir total arrive puis disparaît aussitôt, faisant place à la lumière du jour. Quelques personnes me regardent avec curiosité et semblent être soulagées que j'aille bien. Je me relève tandis que l'une d'elle m'apporte son soutien. C'est celle vêtue du manteau et de la capuche. Elle finit par enlever cet accoutrement qui doit être vraiment chaud et son visage me surprend complètement.

Tsubata : Paï ???

Paï : Oui, c'est bien moi, ça va mieux ? je t'ai aperçu au loin et je te vois tomber, j'ai eu une sacrée peur.

Tsubata : Tout va bien, ça m'arrive de temps en temps maintenant, mais inutile de s'affoler.

Paï : Tant mieux alors. Kaiser n'est pas là ?

Tsubata : Il se repose dans la cabine, mais pourquoi es-tu à bord de ce navire ?

Paï : Eh bien, j'ai décidé de vous accompagner.

J'ai du mal à savoir quoi répondre après ça, je suis complètement stupéfait de la revoir si tôt.

Paï : Ma mère va déjà mieux depuis le remède que je lui ai donné, et j'avais besoin de venir, je t'expliquerai tout ça après la traversée, préparons nous pour la soirée !

Paï se précipite à sa cabine pour se préparer tandis que je marche d'un pas lent, encore sous le choc de cette rencontre inatendue. Je rejoins Kaiser qui est déjà occupé à se préparer également alors que la fête ne commence pas avant quelques heures. Ils ont tous l'air pressé visiblement.

Tsubata : Paï est à bord du bâteau, je viens de lui parler, elle veut venir avec nous.

Kaiser : Ah bon ? Je n'aurai pas cru, étonnant.

Tsubata : Elle se prépare pour la fête aussi, je vais devoir enfiler un de ces costumes je présume...?

Kaiser : Oui, allez ne traîne pas et essaie de sourire un peu ;

Je me change à mon tour, je n'avais jamais mis ce genre d'habit et j'avoue que je ne m'y sens pas trop à l'aise, mais bon, je m'y ferai. Nous parlons un peu en attendant le début de la fête puis nous décidons de rejoindre le hall une fois que la sonnerie annonçant son départ retentit dans le navire. Kaiser se dirige aussitôt vers les buffets et parle à toutes les demoiselles qu'iil croise, il est vraiment incorrigible, mais autant qu'il profite de cet instant, il n'y en aura peut-être pas d'autre avant longtemps.

Je reste de mon côté, seul contre un mur, à regarder tout ce petit monde qui s'amuse. Je n'arrive pas à me changer les esprits, je n'ai pas le coeur à rire. Puis, Paï entre à son tour dans la grande pièce et se dirige dans ma direction. Elle porte une longue robe qui lui va parfaitement, j'en reste d'ailleurs bouche grande ouverte alors qu'elle me fait face avec un petit sourire. Elle me tend un verre que je prends en la remerciant.


Paï : Tu ne devrais pas rester seul dans un moment pareil, tu ne trouveras pas de cavalière si tu fais la tête dans ton coin.

Tsubata : Je ne veux pas danser de toute façon, je n'ai pas trop le coeur à m'amuser.

Paï : Mai sje vais t'y obliger, tu es avec moi maintenant !

Je commence à rougir alors qu'elle se met à côté de moi pour finir son verre.

Paï : J'espère que tu acceptes d'être mon cavalier, tu ne vas pas laisser une jeune fille seule ?

Tsubata : Eh bien...

J'ai du mal à trouver mes mots alors je me contente d'un "oui" de la tête, après avoir lancer un petit sourire, pour annoncer que je renonce à résister. Nous finissons nos verres en discutant un peu puis elle s'empare du mien pour le poser sur une table. Elle se dirige vers moi et me prend le bras pour m'emmener sur la piste de danse, alors que j'ai essayé de me retenir. Je passe à proximité de Kaiser qui se met à rire en me voyant, puis il retourne papotter avec deux filles, me laissant seul à mon pauvre sort.

Paï se colle contre moi et prend mes mains afin de danser, je ne suis pas du tout un expert dans ce domaine mais je considère cette épreuve comme un entraînement et je finit par m'en sortir. Je dois avouer que Paï me trouble, elle semble irréelle sous la lumière de la piste, sa robe ondulant sous ses mouvements gracieux, son sourire et son regard pétillent de joie, j'en arrive même à sourire et à m'amuser maintenant.

La soirée finit par se terminer après quelques heures que je n'ai finalement pas vu passer. Kaiser est reparti aussitôt à la chambre après avoir saluer notre amie qui me tient encore un peu compagnie.


Paï : J'ai passé une agréable soirée, merci Tsu.

Tsubata : Merci de m'avoir poussé à m'amuser, ça m'a fait du bien finalement.

Paï : Il faut apprendre à se distraire et sourire, même quand ça va mal. Nous devrions aller nous coucher.

Tsubata : Oui, nous aurons le temps de discuter demain.

Elle s'approche de moi et m'embrasse sur la joue puis elle me fait signe avant de disparaître. J'en fais autant et je retourne à ma cabine. Un peu de repos ne me fera pas de mal après ce bon moment que je viens de passer, je ferme les yeux, repensant à cet instant magique et ne pensant pas, pour une fois, à mon fardeau.
Message édité par Heul Mercredi 14 Maisial 638 à 11h41.
Heul
Lundi 14 Aperirel 638 à 15h28 dans le topic Poèmes ou tout simplement un petit mot... par satsu.
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Ma plume était active au moment où tu rédiges
L'histoire se poursuit et jamais ne se fige
Il faut faire preuve de patience dans cette vie
Le temps est précieux et je me diversifie
Il me faut bien aborder des thèmes différents
Varier ses créations est vraiment passionnant
Je m'emploie à persévérer et garder cette vision
D'être polyvalent dans chacune de mes créations
Heul garde néanmoins ce désir de connaissance
Qui ne peut exister sans cet amour intense

Heul
Lundi 14 Aperirel 638 à 16h15 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 8 : Tendre nuit à Janos

Nous nous reposons un long moment et nous nous réveillons grâce au bâteau qui annonce notre arrivée à Janos. Nous nous préparons aussitôt et rejoignons Paï sur le quai. Visiblement, le port ressemble à peu près à celui de Palm et nous décidons d'y faire escale. La journée se termine déjà et nous préférons louer une chambre plutôt que d'aller directement à Gardress.

Kaiser s'est occupé de la réservation et il nous a prit une chambre pour 3 personnes, il n'a pas songé à ce que Paï aimerait, mais visiblement ça ne la gène pas trop, elle nous fait confiance de toute façon et puis l'intimité des clients est préservée comme il faut, avec le confort nécessaire. Nous décidons de passer un peu de temps à la taverne et de manger un morceau, tandis qu'il commence à faire sombre dehors. Il y a de nombreuses spécialités dans cette partie du continent, Kaiser opte pour un Bratzilia Corsé, une sorte de viande très épuicée et accompagner d'une quantité vaste de légumes de la région. Paï préfère manger une assiette de légumes recouverte de sauce Pirazili, une spécialité à base de plantes relaxantes que les cuisisiers ont malaxé et chauffé à haute température. Pour ma part, je me suis contenté de Coritos, des petites bouchées de viande enroulées dans une feuille de Pignas, une plante aromatique qu'on ne trouve qu'ici.


Kaiser : Ils sont vraiment doués pour la cuisine dans cette ville.

Paï : Oui, nous venions parfois manger ici, quand ma mère allait bien.

Kaiser : Vous reviendrez de nouveau. Je pense que je vais passer une partie de la soirée ici, il y a de l'animation et ils ont aussi une liste impressionnante de cocktails.

Tsubata : Tu ne penses qu'à t'amuser non ?

Kaiser : Il vaut mieux ça que de s'ennuyer non ?

Nous nous mettons à rire, continuant notre festin tout en discutant, puis, nous quittons l'établissement après avoir payé, excepté Kaiser qui commence une boisson puis rejoint une table où de nombreuses personnes semblent jouer à un jeu de hasard.

La nuit a donné à Janos un calme qui ne me déplaie pas. Beaucoup de monde reste à la taverne tandis que le reste dort paisiblement ou se ballade. Paï semble songeuse puis elle désigne du doigt un banc, situé près d'un pont qui surplombe une rivière. Nous nous asseyons, le regard dans le vide. Les étoiles brillent de mille feux, un peu comme les yeux de ma cavalière lors de la fête du bâteau. Je détourne mon regard vers mon amie qui semble me fixer depuis quelques minutes déjà.


Tsubata : Quelque chose ne va pas ?

Paï : Je me posais juste quelques questions, mais rien d'important.

Tsubata : J'en ai toujours une à te poser, pourquoi être venue ?

Paï : Je pense que vous êtes mon destin.

Je la regarde avec un air d'incompréhension, je ne vois pas où elle compte en venir.

Paï : Je ne suis pas vraiment la fille de Madoka. Elle m'a recueilli lorsque j'étais bébé. Elle est devenue ma seule famille depuis ce jour, mais j'aimerai savoir qui je suis réellement.

Tsubata : Ca peut être long non ? Tu ne sais pas même pas où chercher.

Paï : Je ne pense pas être normale, mes pouvoirs de guérison en sont la preuve, je ne sais pas d'où ils peuvent venir, j'aimerai trouver quelqu'un ayant les même capacités que moi, qu'ils me disent comment je peux être dôté de ces facultés.

Tsubata : Je comprends, je suis un peu comme toi. J'ai été recueilli par le village Ambrosia, ils étaient tous comme ma famille. Mais maintenant... il ne reste que Kaiser, que j'ai pu retrouver sur ma route, il était parti en voyage depuis plusieurs années.

Paï : Au moins tu n'es pas seul, nous t'aiderons à réaliser ta quête, et à retrouver ce sourire, que j'ai pu voir hier.

Elle pose sa tête sur mon épaule, admirant le ciel étoilé, alors que je reste mal à l'aise, replongeant de temps en temps dans mes souvenirs. Je me remémore les instants passés avec Zen, elle se mettait ainsi parfois, je me sentais si bien à cette époque. Je pense que mes deux compagnons de voyage peuvent m'aider à aller mieux, ils sont ma nouvelle force et je veux les aider en retour, je leur dois bien ça.

Nous continuons de discuter un peu et nous allons à l'auberge afin de terminer la soirée, alors que Kaiser continue de se détendre à la taverne. Nous nous allongeons et continuons de bavarder, évoquant nos vieux souvenirs, nos désirs et nous apprenon sà nous connaître avant de fermer l'oeil. Une nouvelle journée se termine et demain sera un jour important. J'espère vraiment que Ral sera rentré à Gardress et nous apportera les réponses sur la destruction d'Ambrosia.

Heul
Mardi 15 Aperirel 638 à 15h06 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 9 : Gardress

Ces deux derniers jours m'ont fait un bien énorme, j'avais besoin de me changer l'esprit, mais pourtant, je me suis réveillé de bonne heure, alors que le jour commence à peine à se lever. Je me prépare déjà à sortir prendre l'air que mes compagnons se lèvent à leur tour. Je ne sais pas s'ils pensent comme moi, mais j'ai un mauvais pressentiment, surtout vis à vis de ce maître. Je dois le rencontrer de toute façon et je ne renoncerai pas.

Kaiser : Tu es bien matinal, mal dormi ou c'est notre jeune amie qui te perturbe ?

Il se met à rire alors que Paï et moi rougissons.

Tsubata : J'ai juste une certaine inquiétude vis à vis de Ral Gordo, il me veut dans son armée, et e n'en ai aucune envie, je veux juste le questionner.

Paï : Il n'a pas le droit de te forcer, maître ou non, ne t'inquiète pas pour ça.

Kaiser : Ouais, autant en finir rapidement maintenant que tout le monde est prêt, allons à Gardress !

Nous quittons sans plus attendre Janos, après avoir acheté quelques vivres, puis nous marchons calmement vers notre prochaine étape afin de ne pas surmener Paï. Une longue route a été construite entre le port et Gardress et nous avançons sur cette dernière, sans crainte de nous perdre. De vastes plaines nous entourrent et le soleil semble vouloir se montrer aujourd'hui. Il n'y a que peu de créatures sur notre route qui nous est simple d'éliminer ou faire fuir. La plus redoutable d'entre elles fut d'ailleurs une sorte de bovidé aux longues cornes qui a eu la mauvaise idée de charger Kaiser. J'espère que la pauvre bète s'en remettra.

Nous finissons par apercevoir les murs de la ville, faits dans une roche épaisse et dont l'apparence montre l'importance de Gardress. C'est une véritable forteresse, très bien surveillée, et probablement la plus grande ville de cette région. Il est normal que Ral et son armée y résident, mais elle est également célèbre pour sa prison où de nombreux criminels y sont envoyés.

Nous décidons de franchir les gardes qui nous regardent avec prudence vu nos armes mais après avoir pénétré la ville, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Il y a énormément de guerriers de différents gabarits, s'amusant entre eux à se défier ou à montrer leur capacité à manipuler leur arsenal. Nous préférons les ignorer et nous rendre directement au siège du maître qui est aussi bien gardé que l'entrée de la ville.


Tsubata : Je vais m'y rendre seul, Kaiser, tu peux t'occuper de Paï s'il te plait ?

Kaiser : J'aurai bien aimé t'accompagner mais je préfère qu'elle ne reste pas seule, vu ce que j'ai pu voir tout à l'heure.

Paï : Merci, c'est vrai que ce n'est pas très rassurant ici.

Tsubata : Vous pouvez patienter à la taverne à côté en attendant, je vous y rejoins.

Je me dirige à l'entrée du bâtiment pour parler aux gardes.

Garde 1 : Que voulez-vous ?

Tsubata : Je dois m'entretenir avec le maître Ral Gordo, il souhaitait me voir suite à notre petite entrevue à Palm.

Garde 2 : Je vais voir ça.

L'un des gardes s'en va et revient aussitôt avec un homme qui me semble avoir vu avec le maître la dernière fois.

Soldat : Ah oui, je me souviens de lui, laissez le entrer, je l'emmène voir sire Gordo.

Les gardes s'écartent et je suis cet homme face à une porte assez imposante comparée aux autres et dont les gravures indiquent le haut statut de la personne s'y trouvant.

Soldat : Tu peux entrer.

J'ouvre la porte et j'entre dans la pièce qui est décorée de nombreux trophées et épées. Un grand bureau près d'une large fenêtre reste vide, avec de nombreux papiers le recouvrant. Ral est plus au fond, face à une cheminée, un verre à la main, puis il finit par se retourner vers moi, me proposant de m'assoir dans l'un des fauteuils à ses côtés.

Ral : Tu peux t'assoir, n'aie pas peur.

Tsubata : Merci mais je ne veux pas abuser de votre temps, j'aimerai juste avoir quelques renseignements.

Il reste silencieux et boit une gorgée de ce qui semble être un alcool fruité.

Ral : Je t'écoute.

Tsubata : Je suis originaire du village Ambrosia, situé à proximité du col du rapace. Mais il y a quelques jours, des guerriers l'ont complètement détruits, n'épargnant personne. Je n'étais pas sur les lieux à ce moment, mais l'un des villageois a réussi à me parler de l'incident avant de donner son dernier souffle. Je veux trouver le coupable.

Ral : j'ai entendu parler de cette affaire, mais je n'y suis pour rien, si c'est ce que tu veux savoir.

Tsubata : Mais c'est votre rôle de trouver les coupables et de les enfermer.

Ral : Un maître à de nombreuses responsabilités, je ne peux m'occuper de ce genre d'histoires.

Il semble afficher un léger sourire qui me fait douter sur ses propos. Je pense qu'il me cache quelque chose.

Ral : Pour être franc, j'ai deux choses à te divulguer, si tu acceptes la proposition que je t'ai faite à Palm.

Tsubata : Je ne veux pas faire parti de l'armée, je veux juste... me venger.

Ral : La vengeance...

Il se met à rire de vive voix.

Ral : Tu te sens capable de lutter face à une armée entière ? Je te souhaite bon courage.

Je sens la colère monter en moi, il est très doué pour énerver les gens, et je préfère me diriger vers la porte, comprenant que je perds mon temps avec lui.

Ral : Attends !

Je me retourne pour voir ce qu'il me veut quand un puissant courant d'air me fige sur place. Ral est face à moi, la lame de son arme plantée dans le mur, juste à côté de mon cou. Je n'ai pas eu le temps de sentir le moindre déplacement de sa part. Il me regarde froidement, comme insatisfait de notre discution.

Ral : Ma proposition de me rejoindre devait être considérée comme une obligation, tu ne partiras pas d'ici.

Je le pousse avec un coup de pied et je dégaine mon arme à mon tour.

Tsubata : Tu en sais sûrement plus que tu n'en dis, c'est toi qui n'as pas respecté ta parole.

Il s'élance et donne des coups d'épée rapidement que je bloque avec difficulté.

Ral : Tu dois me montrer plus de respect petit, je n'aime pas qu'on me tutoie.

Je recule en arrière afin de lui envoyer l'une de mes techniques. Je tends mon arme tout en sautant vers ma gauche puis je fais glisser ma lamesur le sol, en concentrant mon énergie.

Tsubata : Air Slash !!!

Une vague d'énergie glisse sur le sol en direction du maître qui semble surpris, il arrive néanmoins à contrer le choc en s'aidant de son épée.

Ral ; Pas mal, tu me plais de plus en plus, dommage que nous ne pouvons nous entendre.

Il commence à faire tourner sa lame dans tous les sens puis il se jette sur moi à une vitesse phénoménale, je n'arrive pas à déceler le moindre de ses mouvements. Je sens mon sang coulé, ma chair se découpée, mes habits s'arrachés. je suis au sol, et je vois son visage bien au dessus de moi. Il commence à me dire quelque chose que je n'arrive pas à percevoir. Je me sens faible et mes yeux se ferment, je me sens plonger dans un profond comas...
Heul
Mardi 15 Aperirel 638 à 16h36 dans le topic Poèmes ou tout simplement un petit mot... par satsu.
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Allez, je vais tenter un exercice assez difficile, on va voir^^ ( impro time )

Insouscience

Il est difficile de communiquer avec aisance
Face à tant de haine et d'impertinance
Le monde de nos jours est bercé de violences
Le son des explosions remplacent le silence

J'aimerai tant retourner dans ma tendre enfance
Où les rires et bétises étaient signes d'insouscience
Les odeurs, goûts et couleurs enivraient nos cinq sens
Le jeu, les chansons, chaque journée j'y repense

Je me revois parcourir, ces plaines immenses
Où la flore m'emmenait dans une magnifique danse
Les hommes semblaient tous être en parfaite connivence
Mais l'amour et l'entraide se sont changés en méfiance

Tout semble s'envoler dans une terrible cadence
Les problèmes, les injures et les bombes se lancent
Je veux juste m'éveiller et ne plus être en transe
Je ne veux plus que la mort soit notre dernière romance
Message édité par Heul Mardi 15 Aperirel 638 à 23h52.
Heul
Jeudi 17 Aperirel 638 à 09h42 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 10 : Les ruines Opéria

( Pensées de Paï )

Voici plusieurs heures que Tsubata est parti voir le maître Gordo et je commence à m'inquièter. Nous n'avons pas bougé de la taverne et je commence réellement à m'impatienter, chaque seconde semblant devenir une éternité.

Dehors, le ciel commence doucement à s'obscurcir doucement alors qu'une foule grandissante semble se former. Sans plus attendre, je me lève et je cours voir ce qui se passe, accompgnée de Kaiser.


Les villageois forment un arc de cercle autour d'une affiche. Vu la corpulence des personnes présentes, j'ai du mal à avancer mais mon ami s'empresse de régler ce léger incident. Mais ce que je vois m'effraie. C'est une liste de personnes qui seront exécutées dans 3 jours et Tsubata en fait parti, pour tentative de meurtre sur la personne du maître Gordo.

Paï : Quel monstre, ça ne peut pas finir ainsi !

Kaiser reste silencieux mais on peut voir sur son visage une immense colère. Il faut pourtant être réalistes, nous ne pouvons pas entrer dans cette prison où il doit être retenu, c'est une véritable forteresse et nous ne sommes que deux.

Paï : Que pouvons-nous faire...?

Kaiser : Pas grand chose actuellement...

Il me regarde avec une certaine peur dans les yeux, puis, il semble songeur, comme si, pour lui, il existerai une solution à essayer.

Kaiser : Es-tu capable de risquer ta vie pour lui, s'il y a un quelconque espoir de le sauver ?

Je reste silencieuse, plongeant dans mes plus profondes pensées. Je ne veux pas qu'il meure, quelque chose en moi me pousse à vouloir l'aider, mais que puis-je faire dans ces conditions ?

Paï : S'il y a un espoir, pourquoi ne pas essayer ?

Kaiser : Vite alors, suis-moi.

Kaiser m'emmène hors de Gardress et nous continuons notre route vers le nord est de la ville. Il ne m'a pas parlé de son plan, j'ai l'impression que nous fuyons ou renonçons à le sauver. Le chemin se fait de plus en plus étroit, la végétation recouvre notre passage, jusqu'à notre arrivée face à des ruines. Est-ce ici cet "espoir" se trouve ?

Kaiser : Nous y sommes... Les ruines Opéria.

Il commence à ouvrir les portes et nous pénétrons dans cette sorte de temple. Il fait sombre là dedans mais heureusement qu'il y a des torches. Kaiser ayant toujours du feu sur lui, il en allume deux que nous tenons fermement; pour ne pas perdre ce bien précieux dans pareil endroit. Nous avançons dans un long couloir quand mon ami commence à pousser un petit cri.

Paï : Ca ne va pas Kaiser ?

Kaiser : Une créature m'a attaqué, je n'ai pas eu le temps de la voir.

Je le vois se tenir une épaule, la plaie semble assez longu mais heureusement peu profonde et je me mets immédiatement à lui soigner ça tout en restant sur nos gardes.

Kaiser : Je vois, un chiroptère...

Paï : Qu'est ce que c'est ?

Kaiser : Un mammifère volant, celui-ci semble apprécier le sang, mais...

Il frappe subitement le sol de toutes ses forces, son poing le pénétrant aisément.

Kaiser : EARTH WALL !

Il soulève une partie du sol et dresse un mur de pierre, puis il saute sur ce dernier et s'élance dans les airs.

Kaiser : BEAST SMASH !

Il donne un puissant coup de hâche, sans que je puisse voir sa cible, et une chose s'écrase sur le sol alors que Kaiser repose pieds à terre. Je m'approche vers la créature, elle est impressionnante, de taille moyenne et portant deux grandes ailes cornues. De longues dents sortent de sa bouche ensanglantée, il ne l'a vraiment pas loupé...

Kaiser : Un incident en moins, continuons, le temps presse.

Nous reprenons notre route et arrivons face à un autel où se trouve un livre et une boule de verre. Je regarde le tout de plus près et je constate qu'ils sont solidement fixés dessus.

Kaiser : Je vais t'expliquer mon idée. Les ruines Opéria, comme certains autres temps, sont des vestiges d'une civilisation ancienne dont on ignore encore l'histoire. Elles sont cependant un accès vers une magie puissante d'après la légende, mais personne n'aurait réussi à l'acquérir... Car personne n'y a survécu. Tout ce que nous savons, c'est que seules les personnes ayant des bases en magie peuvent tenter de s'approprier cette force.

Paï : J'ai des pouvoirs de guérison, dont je ne connais l'origine, avec de la chance, ces ruines me permettrront d'en apprendre plus sur moi...

Je me place face à l'autel et j'ouvre le livre qui est écrit dans un langage étrange. Pourtant, je semble tout comprendre. Je suppose que c'est une écriture que seuls les mages peuvent déchiffrer. Je pose ma main sur la boule de verre et je continue de réciter les sortes d'incantations que contient ce grimoire. Des vents étranges apparaissent dans la salle, des éclairs jaillissent de partout et je me sens entrer dans un monde nouveau, totalement différent d'Exoria. J'ai l'impression d'être dans une dimension parallèle... Mais une ombre se dresse feca à moi, elle est énorme et son regard m'effraie.

??? : Mon apparence semble t'effrayer alors que tu ne m'as pas encore vu réellement.

La créature s'approche et je n'en suis pas plus rassurée. C'est une sorte d'oiseau gigantesque qui, pourtant, semble doter de nombreuses petites dents dans son long bec. Ses plumes sont d'un orange flamboyant, brillant de mille feux et atténuant de plus en plus l'obscurité qui m'entourre. Je me sens subitement aussi rassurée qu'apeurée, c'est un sentiment indescriptible qui m'habite et je ne peux m'empêcher de redouter ce qui va se suivre.

??? : Tu as en toi une magie intéressante, et tu as pu déchiffrer les écritures divines grâce à tes capacités, mais pour avoir mon pouvoir, ce n'est pas suffisant. Tu es étrange, une force contient tes réelles compétences. Je ne sais pas qui tu es mais...

L'oiseau semble réfléchir quelques instants.

??? : Tu m'intrigues, et pour avoir réussi à intéger ce doute en moi, je vais te laisser une chance de me montrer tes vraies valeurs... Je te prète ma force petite, tu comprendras rapidement comment faire appel à moi. Mon nom est... Zhu Que.

L'oiseau se change en une étincelante boule de lumière. Cette dernière entre en moi, sans que je comprenne vraiment ce qui m'arrive. Des flash divers me viennent à l'esprit et je me sens comme réveillée, de nouveau dans le temple en compagnie de Kaiser.

Kaiser : Tu sembles avoir réussi, que s'est-il passé ?

Paï : J'ai... un nouveau pouvoir... Zhu Que.

Kaiser : Zhu Que ?

Paï : Oui, le pouvoir de l'invocation, Zhu Que, l'oiseau vermillon Suzaku...

En quelques secondes, j'ai l'impression de connaître tout ce dont il y a à savoir sur cette magie et l'oiseau. Cette sensation est agréable et épuisante à la fois, mais je ne dois pas m'arrêter là, il faut aller aider Tsubata.

Kaiser : Sortons d'ici en vitesse, tu te reposeras à l'extérieur avant de retourner en ville, il faut que tu sois prête.

Je commence à quitter l'autel quand ce dernier s'ouvre en deux, libérant un dernier "cadeau" pour moi. Un long sceptre flotte dans les airs, je ressens une puissante harmonie à son égard, comme s'il m'a toujours été destiné. je le prend sans plus attendre et nous quittons l'endroit pour de bon. Une rude épreuve nous attend dans peu de temps, j'ai repris confiance en moi et je donnerai tout ce que j'ai pour sauver Tsubata, j'en fais le serment, et je ne pourrai pas réussir sans ton aide... Zhu Que.


Heul
Jeudi 17 Aperirel 638 à 09h59 dans le topic Tsubata Legend : Commentaires et explications par Heul.
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Présentation de personnage :

Paï Sayama :
Age : 21 ans
Arme : Sceptre
Histoire : Paï a été adoptée alors qu'elle était bébé par une femme du village de Mémoria, où elle a grandi. C'est une fille généreuse, aidant sa mère de son mieux. Elle s'est découvert des dons de guérison qu'elle ne peut expliquer, ne sachant rien de ses origines et de sa naissance. Elle rejoindra Tsubata en espérant en apprendre plus à son sujet.

Techniques au début de l'histoire :
Les sorts principaux de Paï sont destinés à soigner, aider et invoquer.

Healing : Technique de soin de base, elle permet de guérir les blessures légères, les plaies peu profondes...

Breath : Sort redonnant de l'énergie physique à sa cible, calmant un peu certaines fatigues passagères.

Zhu Que : Première invocation de Paï, elle a la faculté d'appeler l'immense oiseau vermillon aussi appelé Suzaku.
Message édité par Heul Jeudi 17 Aperirel 638 à 10h00.
Heul
Jeudi 17 Aperirel 638 à 15h05 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 11 : Jet Ronso

J'ouvre les yeux sur un nouveau décors, sombre, humide, froid. Un mal de dos accompagne une vilaine migraine et je me redresse du mieux que je peux afin de réaliser dans quelle galère je me trouve. Me voici en prison, sans mon épée, et je me doute bien que Ral me réserve un destin encore moins drôle. Mes espoirs, ma quête, mes amis... je vais tout perdre sans avoir le temps de comprendre pourquoi tout ceci est arrivé. Pardon Zen...

Je regarde au travers de mes barreaux l'atmosphère générale de cet étage de la prison. Visiblement, je pense me trouver au plus haut niveau, vu le faible nombre de cellules et l'entrepôt qui doit regrouper les vieilles affaires des prisonniers. Je suppose que mon épée s'y trouve. Il y a deux gardes assez costauds qui surveillent en silence l'endroit et un seul autre détenu avec moi, dans la "chambre" d'à côté. Je décide de lui parler, n'ayant pas vraiment d'autre activité à faire.


Tsubata : Nous sommes dans un sacré pétrin non ?

??? : Tu l'as dit, attendre sa mort, ça n'a rien d'amusant.

Tsubata : On va être exécuté alors ? Quel ordure...

La pire des sentences, je me demande si j'ai bien fait d'avoir refusé sa proposition...

Tsubata : Pourquoi es-tu ici... euh...

??? : Jet, Jet Ronso.

Tsubata : Moi c'est Tsubata Fire.

Jet : Enchanté. Pour ma part, les raisons sont : vol, mutinerie, et j'en passe.

Tsubata : De mon côté, j'ai juste refusé de rejoindre son armée, et je me suis défendu contre Ral Gordo.

Jet : Oui, tu es accusé de tentative de meurtre sur le maître, il en profite bien...

Tsubata : Et je suppose que les motifs qu'on te repproche sont tout aussi faux ?

Jet : Pas entièrement, la vérité est que je suis un ancien soldat de l'armée de Ral, je pensais défendre une cause juste, aider les Exoriens, mais j'ai rapidement réalisé à quel point le gouvernement tout entier est pourri. Il y a bien sûr de très bons maîtres, mais quand tu as Ral comme chef, tu as de quoi te poser des questions.

Tsubata : Et tu as essayé de te rebeller ?

Jet : J'ai seulement quitté l'armée, sans argent ni maison où rentrer. J'avoue avoir été obligé de voler, pour survivre. Je ne savais pas quoi faire... Je ne savais pas quel métier réalisé. Chasseur de prime ? Autant être resté dans l'armée. Mercenaire ? Sans mission, pas de salaire pour survivre. J'étais perdu... Et je regrette mes actes.

Tsubata : Ca peut se comprendre...

Je commence à lui raconter mon histoire, nous parlons pendant une bonne partie de la journée, et nous nous comprenons. La seule consolation à avoir dans notre situation, c'est ce soutien que nous nous échangeons mutuellement. Puis, la porte de ma cellule s'ouvre et l'un des gardes me fait face.

Garde : J'espère que tu te plais dans ta cage, tiens, c'est l'heure de la soupe.

Il pose une assiette remplie de jus et de légumes, ça n'a pas l'air très appétissant mais j'ai besoin de forces. Jet ne semble pas vouloir manger, il préfère méditer, pensant probablement au jour fatidique.

Tsubata : Tu devrais manger un peu, il faut garder espoir.

Jet : Tes amis ne pourront pas nous sauver, je préfère encore repenser aux bons moments que j'ai vécu jusque là que de manger. Je préfère mourir, sans la moindre force dans le corps, que de lutter sans résultat avec un corps en pleine forme.

Tsubata : Comme tu veux, mais moi... je n'abandonnerai pas... jamais... pour Zen et mes amis...

Jet se force à manger un peu de son repas pour me faire plaisir, suite à ma détermination. Nous essayons de dormir un peu mais vu l'état des cellules, ce n'est vraiment pas facile. Je passe ainsi mon temps à réfléchir, je dois trouver un moyen de sortir d'ici. Mais seul le visage de mon amie d'enfance occupe mon esprit. Zen...

Je me relève subitement, sujet à une violente migraine, comme à chaque fois où j'entrais dans ce chaos et que cet être me parlait, mais le mal est différent, plus intense. Tout mon corps tremble, et je me dirige vers les barreaux afin de solliciter l'aide des gardes. Jet se réveille et me regarde d'un air inquiet. J'ai l'impression de perdre le contrôle de ma propre personne.

Jet : Tsubata, ça va ?

Garde : Qui a t-il ? Tu espères que je tombe dans un piège si grossier ?

Je serre les barreaux de toutes mes forces et je me sens capable de les briser mais la douleur disparaît subitement, comme si rien ne s'était passé. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé et me voyant reculer, le garde ouvre la porte et m'assène un grand coup dans le ventre avec le fourreau de son épée.

Garde : Ca t'apprendra à te moquer de moi.

Tsubata : Sale...

Je me relève aussitôt et je fonce sur le soldat, le soulevant avec le peu d'énergie qu'il me reste malgrè son imposante armure et je le plaque contre le mur. Son équipier arrive pour l'aider et je me saisis instinctivement de l'arme du garde au sol. C'est cet instant qui déterminera si je vais vivre... ou mourir. Je frappe mon adversaire du mieux que je peux mais la lame de mon épée commence à se fissurer. Leur armure est vraiment de bonne qualité. Je décide alors de me ruer vers l'entrepôt; détruisant sa porte à l'aide de mon "TsukenHa" et j'y pénètre, récupérant enfin mon arme.

Je lance un nouvel assaut sur le garde qui ne peut suivre la cadence. Son épaisse armure est un handicap face à une bonne vitesse. Il commence à reculer et tomber après avoir trébucher sur son partenaire. J'en profite pour prendre les clés des cellules que je lance à Jet. Nous sommes tous les deux libres. Mon nouvel ami part récupérer aussi ses affaires, notamment une longue lance et en ressortant, il élimine directement les gardiens en les frappant sur le visage, dans une partie non protégée par leur casque.

Jet : Ca évitera pas mal de soucis, je ne veux pas qu'ils donnent l'alerte.

Tsubata : C'est trop tard... Il va falloir... Sauter par la fenêtre là bas !

Jet : Tu ne sembles pas savoir à quel étage nous sommes, mais je m'occupe de ralentir la troupe qui arrive.

Jet commence à se mettre dans une position offensive et il donne un coup de lance à distance, faisant de son arme le prolongement de son bras. Une vague d'énergie se forme dans la continuité de son mouvement, créant une explosion sur nos poursuivants.

Jet : Mon Bloody Mutaïto ne va pas les rallentir longtemps, sautons.

Sans plus attendre, nous sautons ensemble dans le vide. Nous ne savons pas si un miracle quelconque nous sauvera d'une pareille chutte, mais c'est notre unique chance de survivre. Tout semble s'arrêter autour de nous, le vent nous fait face, le ciel semble nous frôler, notre destin se joue en cet unique moment.
Heul
Jeudi 17 Aperirel 638 à 15h17 dans le topic Tsubata Legend : Commentaires et explications par Heul.
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Présentation de personnage :

Jet Ronso :
Age : 26 ans
Arme : Lance
Histoire : Jet est un ancien soldat au service de Ral. Pensant agir pour une juste cause, il décida de quitter l'armée après avoir vu le véritable visage de son supérieur et de certains autres "maîtres". Sans argent et ne trouvant pas d'autre métier, Jet fut obligé de voler pour survivre et il se fit arrêter et condamner à mort. Il rencontrera Tsubata en prison et ils s'évaderont ensemble.

Techniques au début de l'histoire :
Jet est un bon soldat, que ce soit au corps à corps qu'à distance. La lance est donc une arme intéressante pour un guerrier aussi complet que lui.

Bloody Mutaïto : En donnant un coup de lance comme si cette dernière prolongée son bras, il peut continuer ce mouvement en créant une vague d'énergie linéaire, pouvant atteindre des cibles à bonne distance.

Illusion Spear : En faisant tournoyer rapidement sa lance, il peut s'en servir comme un excellent bouclier, notamment contre les sorts magiques.

Gravity Press : En tournoyant sa lance rapidement, il peut créer des pressions de l'air, pouvant jouer sur la gravité elle même, cependant, il peut en être aussi affecter s'il ne s'en sert pas correctement.
Heul
Vendredi 18 Aperirel 638 à 15h54 dans le topic Tsubata Legend : L'esprit démon par Heul.
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Chapitre 12 : Nouveau départ

Je me sens léger et lourd à la fois, j'ai l'impression que le sol se rapproche à une vitesse hallucinante mais une lumière aveuglante émerge de ce vide, traversant Jet et moi de plein fouet et étrangement, notre chutte s'arrête net. Nous avons atterri sur quelque chose d'assez grand et doux et c'est avec stupéfaction que nous nous sentons voler, nous éloignant de Gardress. Kaiser et Paï sont à nos côtés et je constate que notre "véhicule" aérien n'est autre qu'un immense oiseau. Ce dernier nous fait poser pied à terre dans un endroit assez reculé à la végétation luxuriante.

Kaiser : Il s'en est fallu de peu mais tout est bien qui finit bien finalement.

Tsubata : Les amis... Merci...

Je m'écroule à terre, soulagé d'avoir échappé à la mort. Jet pose une main sur mon épaule pour m'encourager, lui aussi doit éprouver les sentiments qui me remplissent actuellement.

Tsubata : Paï, Kaiser, je vous présente Jet Ronso, il était mon "voisin" de prison.

Jet : Enchanté tout le monde et mercI;

L'immense oiseau disparaît tout à coup et devient une sorte de particules lumineuses qui se mettent à rentrer dans le corps de Paï.

Tsubata : Qu'est ce que c'était ?

Paï : Zhu Que, une invocation. J'ai acquis ce pouvoir dans des ruines du coin, afin de pouvoir te venir en aide.

Tsubata : Impressionnant, je te dois beaucoup Paï.

Elle se met à s'accroupir pour arriver à ma hauteur et m'embrasse sur le front.

Paï : Merci à toi, je sens que je vais avoir les réponses que je cherche, sur mes origines grâce à toi, alors je t'aiderai jusqu'au bout, pour que tu aies les tiennes.

A peine a t-elle eu le temps dire sa phrase que je me ressens plonger dans ce monde hallucinatoire, où l'inconnu se mêle à cette présence. Je me retrouve face à lui, il me semble que je le vois de plus en plus clairement. Il garde cet air sournois, ce regard haineux, cette aura malfaisante. Il me fait peur, et pourtant, il me semble si familier. Est-ce parce qu'il garde ma silhouette ? Le signe flamboyant qu'il a sur le front atténue la tristesse de cet univers chaotique. J'aimerai comprendre pourquoi tout ceci m'arrive...

??? : Nous nous retrouvons enfin Tsubata.

Tsubata : Pourrais-tu enfin me dire qui tu es...?

??? : Tu devrais pourtant le savoir... N'est-ce pas évident, quand tu me vois ?

Tsubata : Tu veux dire... que nous sommes la même personne ?

??? : En partie, patiente encore, tu comprendras rapidement. L'heure est proche.

Je commence à souffrir atrocement puis je me retrouve dans la réalité, j'ai l'impression que mes entrées dans ce que je pourrai appeler " les Ténèbres" sont de plus en plus violentes et douloureuses. Je me relève avec difficulté et je remarque que mes partenaires semblent tous aussi inquiets qu'étonnés.

Tsubata : Désolé, j'ai souvent ce genre de problème depuis quelques temps... Je ne comprends pas pourquoi.

Kaiser : C'est que...

Jet : Tu avais pris une autre apparence pendant quelques secondes, ce fut bref mais... Une aura rouge émanait de ton corps, tes cheveux et tes yeux étaient de la même couleur et un signe étrange est apparu sur ton front.

Tsubata : j'étais devenu cet être...? Que m'arrive t-il...?

Paï s'approche de moi et me prend dans ses bras, voulant me rassurer.

Paï : Ne t'inquiète pas, nous serons là, et nous t'aiderons, quoiqu'il arrive.

Tsubata : Merci... Mais maintenant, qu'allons-nous faire ?

Jet : D'après ce que tu m'as raconté, je suppose qu'il faudrait rencontrer un autre maître. Je te recommande Ian Daryl, un homme très intelligent et qui ne ressemble en rien à Ral, il t'aiderait sûrement. Mais il y a encore mieux.

Kaiser : Oui, je pense savoir mais... Ral sera présent là bas non ?

jet : Oui, la ville d'Aragion. Le grand tournoi aura lieu prochainement.

Tsubata : De quoi s'agit-il ?

Jet : Tous les ans, un tournoi a lieu dans la belle ville d'Aragion, lieu où réside le maître Raken. Tous les plus grands guerriers de ce monde pourront s'affronter afin d'acquérir un droit auprès des maîtres. Tous les dirigeants exoriens seront présents, ou presque.

Kaiser : Et donc, le vainqueur pourra rencontrer les maîtres et demander son "droit". Ca peut être une grosse somme d'argent, avec une limite fixée, un "pouvoir" particulier que les maîtres peuvent valider, ou un tout autre souhait.

Tsubata : Je pourrai donc leur demander d'enquêter sur la destruction d'Ambrosia ?

Kaiser : Si tu gagnes, oui, mais... il faut qu'"il" ne soit pas là... Ce qui m'étonnerait.

Tsubata : Qui ça ?

Kaiser : "Démon".

Tsubata : Démon ?

Kaiser : Il n'a jamais perdu une seule fois, sa maîtrise du combat est tellement bonne que même les maîtres le considèrent comme leur égal. Démon est devenu son surnom, il n'a jamais voulu divulgué sa véritable identité.

Je commence à craindre un nouvel échec, mais je dois essayer et perfectionner mon art.

Tsubata : Je vais faire de mon mieux, et puis, vous pouvez peut-être m'aider ?

Kaiser : Pourquoi pas ? Ca peut être amusant.

Jet : Je veux venir avec vous, si ça ne vous dérange pas. Je n'ai plus vraiment d'endroit où aller et ça ne m'étonnerait pas que tes problèmes n'aient pas été causées par quelqu'un du gouvernement. Ambrosia n'a sûrement pas été le seul village détruit.

Tsubata : J'accepte ton aide Jet, et puis tu as des choses à réler avec certains maîtres je pense. Quelle est notre prochaine destination ?

Kaiser : Ral a probablement averti les postes situés aux frontières du continent au sujet de votre évasion, il faudra pourtant passer par celui à l'est d'ici. On pourra utiliser Zhu Que peut-être ?

Paï : J'ai besoin de récupérer un peu, c'est un pouvoir assez récent qui me demande beaucoup d'énergie.

Tsubata : Nous essaierons de passer, quitte à nous battre.

Kaiser : Il faudra faire vite, toute la région va se mettre à nous traquer, et notre tête sera sûrement mise à prix.

Jet : Nous devrions passer par les grottes souterraines, mais elles contiennent de nombreuses créatures hostiles. Nous reprendrons des forces au village d'Hyllendra près de la frontière.

Tsubata : Parfait, alors allons y !

Nous partons vers un nouveau continent, avec un nouvel allié. Ma quête stagne mais je garde confiance, car je sais que je peux compter sur mes amis, ils deviennent peu à peu ma plus grande force, et je sens, au fond de moi, que grâce à eux, je réussirai à gagner cette lutte incessante pour la vérité.
Message édité par Heul Lundi 21 Aperirel 638 à 08h04.

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